Monsieur le Bourgmestre,
Plusieurs habitants du quartier de Monceau-sur-Sambre, longeant le RAVeL reliant Fontaine-l’Évêque à Roux, via le parc de Monceau et la passerelle piétonne traversant la Sambre, m’ont interpellé au sujet de la circulation régulière et inquiétante de scooters et de motos-cross sur ce tronçon pourtant réservé aux modes doux. En outre certains véhicules à deux roues accèdent au RAVeL L109 via la rue Lucie Dejardin, à proximité de l’intersection avec la Rue Marie Mineur à .Monceau-sur-Sambre.
Ces comportements dangereux ont été signalés à plusieurs reprises à la police locale via le formulaire en ligne. Je dispose des accusés de réception de ces signalements. Pourtant, plus d’un mois après l’envoi des premières plaintes, aucun retour n’a été adressé aux riverains, et aucune amélioration de la situation n’a été constatée.
Les véhicules motorisés circulent notamment entre 8h et 10h, après 15h, ainsi qu’en soirée entre 19h et minuit, mettant en danger les promeneurs, les enfants en bas âge et les personnes âgées. Il semble que plusieurs accès au RAVeL restent totalement ouverts, permettant à ces véhicules de l’emprunter sans entrave, parfois même pour contourner les contrôles policiers et rejoindre Jumet.
Dans ce contexte, je me permets de vous poser les questions suivantes :
- La zone de police locale a-t-elle donné suite aux signalements des riverains? Si oui, quelles actions concrètes ont été entreprises ou sont envisagées ?
- Un recensement des plaintes concernant ce tronçon du RAVeL existe-t-il, et peut-il être communiqué ?
- Des mesures d’aménagement (barrières, potelets, caméras, contrôles ciblés) sont-elles prévues pour empêcher l’accès aux véhicules motorisés ?
- Une campagne de communication est-elle envisagée pour rappeler clairement l’interdiction de circulation des deux-roues motorisés sur ce tronçon du RAVeL ?
Je reste naturellement à votre disposition pour transmettre les éléments en ma possession et faciliter une éventuelle rencontre avec les riverains concernés.
Je vous remercie pour l’attention portée à cette problématique de sécurité publique.
Bien à vous,
Benjamin BUYLE
Réponse de MONARD Alicia, Echevine
Monsieur le Conseiller,
Dans le cadre de la promotion des mobilités active et douce, il est essentiel que la circulation soit apaisée sur les Ravels pour la sécurité des usagers et usagères : promeneurs, cyclistes, cavaliers…. Je porte donc une attention particulière aux situations sensibles que vous relayez.
Les accès au RAVel sont équipés 2 potelets latéraux/New Jersey fixes et un potelet central à articulation pour l’entretien des espaces. Ceci permet d’alterner deux positions, soit levé (pas de passage de véhicule « large » mais aucun souci pour les piétons, vélos, Speedpedelec, cavaliers et engins de déplacement), soit couché (permet le passage d’un véhicule de service, de nettoyage ou d’intervention). Si les usagers et usagères venaient à créer un accès connexe, les différents retours de terrain permettent aux services de
la Ville d’intervenir pour sécuriser lesdits nouveaux accès. Cette sécurisation passe par l’utilisation de bordures type New Jersey pour le blocage de la circulation des véhicules motorisés sur le Ravel et s’inscrit, notamment, dans la lutte contre les dépôts clandestins en bordure de talus ou d’allée … Soulignons qu’un dispositif empêchant les scooters, motocyclettes aurait aussi pour effet de compliquer, voire d’empêcher, les accès aux cyclistes.
La Direction Opérationnelle Coordination Roulage de la Police nous informe ne pas avoir connaissance des doléances formulées concernant le RAVel 109. Par contre, des plaintes sont bien parvenues pour le RAVel L112 (6031 MONCEAU-SUR-SAMBRE – du côté de la rue Fosse du Bois) et des services de patrouilles et le service Radar ont été orientés vers cet endroit. C’est dans le cadre de ces contrôles que les BIKERS du PSO empruntent régulièrement le RAVel dans un but évident de sécurisation et de contrôle des véhicules
inadéquats ou comportements problématiques. Bien que réalisant des passages, il leur faut prendre les contrevenant.e.s en flagrant délit pour pouvoir interpeller.
Par ailleurs, et vu parfois l’urgence de traitement, vous pouvez également relayer vos doléances auprès du service de Nature en Ville Interventions.pnv@Charleroi.be en ce qui concerne des piquets abaissés.
J’espère, Monsieur le Conseiller, vous avoir apporté les éléments de réponse.
Benjamin Buyle 